Donnerstag, 26. Februar 2015

Modeabenteuer / Aventures fashion

En francais c'est par ici
Gestern um meine Laune zu besser, habe ich mich entschieden, mich hübsch für die Arbeit zu machen. Nachdem ich Stunden auf dem wunderschönen Blog von Eleonore Bridge verbracht hatte, war ich voll motiviert.
Ich legte dann los, zog einen Rock an, den ich seit Jahren nicht mehr getragen hatte, einen schönen schwarzen Pulli und ein paar Lederstiefel dazu. Ich schaute mich in den Spiegel an, ich fand mich gut und lächelte, nur noch meinen Mantel und einen letzten Blick in den Spiegel und dann… Horror, ich sah wie einen kleinen schwarzen Fass aus!
Wo ich wohne ist es im Winter kalt, deswegen ist mein Mantel eine schwarze Parka, deren einzige Besonderheit die rotkarierte Fütterung ist. Als ich ihn gekauft habe, waren meine einzige Anforderungen, dass er warm und wasserfest ist und dass ich einen dicken Pulli darunter tragen kann, deshalb habe ich ihn auch in Größe 44 genommen obwohl ich sonst 38 bis 40 trage. Mit diesem Mantel und meinen Midi-Rock, sah ich tatsächlich wie einen Schwarzen Klotz aus.
Bis letztem Jahr besaß ich noch einen schickeren Wollmantel, den ich in einem Minimalismus Anfall weggeworfen habe. Damals hatte ich gedacht, dass ich Notfalls einen neuen beim Winterschlussverkauf kaufen konnte. Das war aber bevor ich mich dazu entschied, ein Jahr lang auf das Shopping zu verzichten.
Ich bin also mit meiner Fass-Verkleidung zur Arbeit gefahren, ich hatte keine Zeit mehr mich umzuziehen.
Natürlich hat dies Geschichte nichts Dramatisches. Ich habe eher darüber gelacht. Ich habe keinen Job, wo ich elegant sein muss und in Deutschland sind die Leute sowieso nicht so auf das Aussehen fixiert, was ich sehr gut finde.
Aber ja, ich denke dieses Jahr wird nicht mein bestes Modejahr. Ich werde nicht trendy sein und es wird vielleicht sogar schwierig jeden Tag einigermaßen gut auszusehen. Ich halte euch auf dem Laufen…

Ich erspare euch die Bilder des Fasses, ein Blog soll schön Bilder zeigen oder?

Bis bald
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Hier je me suis dis que pour me sortir un peu de la morosité de fin d’hiver, je pourrais me faire jolie pour aller travailler. Après avoir passé des heures sur le blog d’Eleonore Bridge, que je trouve vraiment très joli et inspirant, j’étais bien motivée. Donc me voilà partie… Je sors une jupe un peu originale que je n’avais pas portée depuis des années, un pull noir, mes bottes en cuir… Un dernier regard dans le miroir avant de partir prendre mon train, tout va bien, je souris, j’enfile mon manteau et là… vision d’horreur… je ressemble à un TONNEAU !!!
Ben oui, où j’habite, il fait froid, et donc mon manteau c’est une espèce de parka noir, dont la seule originalité est qu’elle est doublée de tissu en laine écossais rouge et gris. Mes critères d’achat pour ce manteau étaient qu’il soit chaud, résistant à la pluie et assez large pour que je puisse porter un gros pull dessous, donc j’ai pris du 44! (je fais du 38-40). Ce manteau et la jupe qui m’arrive à mi-mollet et c’est l’effet monobloc assuré…
Jusqu’à l’année dernière, je possèdais également un manteau en laine que, dans un élan de minimalisme, j’ai fini par jeter. Je m’étais dit que je pourrais toujours en racheter un aux soldes… C’était avant de décider de ne plus rien acheter.
Bon comme je devais quand même attrapper mon train, je suis partie travailler comme ca…
Evidemment, il n’y a rien de dramatique dans cette histoire, ca m’a même plutôt fait rire. Je n’ai pas un travail où je dois être particulièrement élégante et je dois dire qu’en plus, en Allemagne, on accorde quand même beaucoup moins d’importance à l’apparence, ce qui me va très bien. Mais voilà, je sens bien que cette année va être une année d’approximation modesque, ca va être dur d’être à la pointe de la tendance ;-) et même dur d’être juste bien habillée tous les jours. Je vous tiens au courant…
Je vous épargne les photos du tonneau, un blog c’est fait pour être un peu joli, non?

A bientôt!



Sonntag, 22. Februar 2015

Declin des classes moyennes / Fall der Mittelschicht


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J'ai regardé ces trois reportages d'arte concernant les difficultés des petites classes moyennes en France:




Ca m'a mise en colère, j'étais triste. C'est malheureux de voir que des personnes qui souhaitent travailler ne trouvent pas de travail ou sont tellement mal payées qu'elles ne peuvent pas mener une vie décente. L'offre dans les magasins est énorme et cette petite classe moyenne ne peut en profiter, ou alors seulement en se privant dans d'autres domaines. Quelle est cette société où les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres ? Est-ce viable à long terme ?  La marchande de journaux le dit très bien dans le reportage, pourquoi les riches cherchent-ils à amasser autant ? Une résidence principale, une résidence secondaire avec piscine, quelques autres appartements, ok mais après? A quoi sert toute cette accumulation, pourquoi en vouloir encore plus?

Vous me trouvez simpliste ?

Peut-être le suis-je un peu, mais sincèrement on ne va pas pouvoir continuer comme ca trop longtemps. La cohésion sociale, ca n'existe que si tout le monde trouve son compte dans la société et peut y mener une vie décente. La paupérisation des petites classes moyennes au profit des plus riches, ca ne fonctionne qu'à court terme. Après ca engendre les haines, les extrèmismes, la violence. Que dire à des jeunes qui voient leur parents galèrer pour boucler leurs fins de mois et qui devinent déjà que leur sort ne sera pas meilleur ?
Alors évidemment d'un point de vue, anti-consumériste, on peut se dire qu'il faut que ces personnes réfléchissent, à consommer moins, pour sortir du système et être moins dépendant de leur revenus, de leur travail. Mais là pour le coup c'est assez simpliste. Comment se poser des questions sur la société de consommation si on est toujours la tête dans le guidon, si on a l'impression d'être exclu de la fête, de manquer de tout ? Comment arrêter d'acheter chez le discounter, alors qu'on a l'impression, que c'est encore le dernier moyen de garder la tête hors de l'eau.

J'ai la chance d'habiter en Allemagne, dans une région où règne le plein emploi et je peux vous dire, que lorsque tout le monde où presque peut mener une vie correcte, lorsque les jeunes, s'ils souhaitent travailler, sont sûr de trouver un emploi, ca change tout, la vie est bien plus légère.

Alors bien sûr, il est impossible de changer les structures économiques en France du jour au lendemain, et d'y faire revenir rapidement une industrie prospère. Chacun à son échelle, en fonction de ses revenus, devrait cependant essayer de continuer à faire vivre l'économie locale, acheter au moins une partie de son alimentation dans les commerces de quartier, aller chez le libraire plutôt que commander chez Amazon... C'est parfois un peu plus cher, un peu moins rapide mais, à long terme, ca peut vraiment aider...

A bientôt

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Ich habe die oberen drei Reportage auf Arte über den Fall der Mittelschicht in Frankreich angeschaut (für die Deutsche Fassung, Version, Version Allemande auswählen).  Danach war ich sauer und traurig. Diese Leute wollen arbeiten, sie finden aber keine Jobs oder werden so schlecht bezahlt, dass sie kein dezentes Leben führen können. Das Angebot in den Läden ist riesig, und diese "untere Mittelschicht" kann davon nicht profitieren, oder muss sich dann in andere Bereiche stark einschränken. Was ist es für eine Gesellschaft in der wir leben, wo die Reiche immer reicher werden und die Armen immer ärmer? Kann so eine Gesellschaft lange Zeit bestehen? Die Zeitschriftenverkäuferin sagt es in der Reportage, wie viel Geld möchten die Reichen noch anhäufen, besetzen sie nicht schon genug? Warum wollen sie immer mehr??

Ist meine Argumentation zu einfach?

Vielleicht, aber ehrlich, es wird so weiter nicht lange gut gehen. Damit eine Gesellschaft zusammen hält muss sich jeder einigermaßen wohlfühlen. Wenn der Mittelschicht verarmen muss, damit eine kleine Gruppe sich bereichert, wird es nur kurzfristig funktionieren. Längerfristig werden sich Hass, Extremismus, Gewalt entwickeln. Was kann man jugendlichen sagen, die sehen wir ihren Eltern kämpfen und schon ahnen, dass es für sie nicht einfacher wird?
Wenn man die Situation mit dem Anti-Konsum Standpunkt betrachtet, könnte man sagen, dass diese Leute sich überlegen sollten, weniger zu konsumieren, damit sie aus dem System gehen können und wieder unabhängiger werden. Es ist in diesem Fall ein bisschen einfach. Wie kann man sich in Ruhe Gedanken über die Konsumgesellschaft machen, wenn man ständig am rudern ist, wenn man sich sowieso das Gefühl hat, dass man sich nichts leisten kann? Wie kann man auf dem Discounter verzichten, wenn man denkt, dass es noch die letzte Möglichkeit ist, sein Teil vom Kuchen zu bekommen?

Ich habe das Glück, dass ich in Deutschland wohne, in einer Region mit Vollbeschäftigung, und ich kann euch sagen, dass es einen riesen Unterschied ausmacht. Das Leben ist viel leichter, wenn jeder arbeiten kann, wenn die Jugendlichen Perspektive haben.

Es ist natürlich unmöglich von einem Tag auf dem anderen die wirtschaftlichen Strukturen in Frankreich zu ändern, die Industrie wieder schnell zu entwickeln. Jeder sollte aber so wie er kann, die lokale Wirtschaft unterstützen (es gilt natürlich auch für Deutschland), beim Gemüsehändler um die Ecke kaufen, bei der Buchhandlung lieber als bei Amazon seine Bücher holen... Es ist manchmal nicht so schnell, und vielleicht ein bisschen teurer, aber langfristig sicherlich die beste Wahl...

bis bald!

Montag, 16. Februar 2015

coup de fatigue / müde


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Alors que j'avais assez facilement pu renoncer à la consommation en janvier, le mois de février s'avère lui beaucoup plus compliqué. Je n'ai pas craqué mais je dois dire qu'il me faut resister fortement ces dernières semaines.
Début février, les douleurs chroniques qui m'empoisonnent la vie depuis des années ont refait leur apparition en force, me laissant fatiguée et légèrement déprimée. Lorsque mon corps souffre, mon cerveau se concentre sur la gestion de la douleur et pour tout le reste il se met en mode automatique. Et qui dit mode automatique dit, achats pour compenser ma frustration. Comme dans ces moments là, je ne peux pas faire grand chose à part rester au fond de mon lit à écouter la radio en attendant que les médicaments agissent, je me suis mise à rêver à tout ce que je pourrais acheter pour me rendre heureuse. J'ai bien essayé de méditer, de me fabriquer des petites choses durant les moments de répit, de faire du sport, mais rien n'a vraiment fonctionné. Et durant toute cette période je me demandais pourquoi je m'obstinais à me comporter politiquement et écologiquement correctement alors que ca ne faisait que me gêner et que de toutes facons, ca n'était qu'une goutte d'eau dans l'océan.
Jeudi, mon mari et moi sommes alles à Düsseldorf faire la fête pour le carnaval (une journée à chanter et danser dans les rues au milieu de la foule déguisée, qui a dit que les Allemands sont ennuyeux?), c'était une journée ensoleillée, et nous n'avions qu'un seul but : nous amuser. Depuis ca va un peu mieux. Pour me remotiver, je me rappelle ce que j'avais écrit dans mon article sur mes 6 raisons de renoncer à la consommation, et je me dit que ce n'est qu'une phase parmi tant d'autres. Je voulais voir comment je réagirais au renoncement sur le long terme, je suis en plein dedans, c'est pas tous les jours marrant mais pour le moment, je tiens le coup...

A bientôt !

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Während ich im Januar fast ohne Probleme auf Konsum verzichten konnte, muss ich seit ein paar Wochen wirklich kämpfen.
Anfang Februar, die chronischen Schmerzen, die mich seit ein paar Jahren plagen sind wieder aufgetreten und haben mich müde und leicht deprimiert gelassen. Wenn meiner Körper leidet, konzentriert sich mein Gehirn auf die Schmerzlinderung und der Rest läuft wie auf Autopilot. Und Autopilot bedeutet bei mir: kaufen um meine Frust zu dämpfen. In diesen Momenten kann ich nicht viel machen, ich liege in meinem Bett, höre Radio, und warte darauf, dass die Tabletten wirken. Um mir die Zeit zu verschönern, habe ich angefangen mir vorzustellen, was ich mir kaufen könnte um glücklicher zu werden. Ich habe versucht, wenn der Schmerz es zuließ zu meditieren, Sport zu machen, mir kleine Sachen zu basteln, aber nichts konnte mich wirklich aufmuntern. Ich dachte, dass diese ganze Regeln, die ich mir selber auferlegt hatte, einfach nur anstrengend, und sowieso nur einen Tropfen Wasser auf dem heißen Stein sind.
Donnerstag, war ich mit meinem Mann in Düsseldorf um Karneval zu feiern, es ist unsere Tradition, wir fahren jedes Jahr hin. Das Wetter war wunderschön, die Stimmung bombastisch, wir haben den ganzen Tag getanzt und gelacht, danach ging es mir schon besser. Um mich wieder zu motivieren, lese ich meine 6 Gründe auf dem Konsum zu verzichten wieder, ich sage mir, dass ich jetzt nur durch eine schwierige Phase gehe, und dass es was ich sehen wollte: wie ich in solchen Fällen reagiere und mich anpasse. Es ist zur Zeit nicht  besonders lustig, ich halte trotzdem immer noch durch.

Bis bald!

Sonntag, 8. Februar 2015

wieviel Überfluss verträgt die Welt / Combien de superflu supporte la planète


 

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Gestern kam mein Sohn von einem Geburtstagsfeier zurück mit, wie immer, einem Beutel voller Süßigkeiten und kleine Spielzeuge. Jedes Mal bin ich überrascht, wie viel Geld die Eltern für solche "Gastgeschenke" ausgeben, und egal mit welcher Mutter ich rede, jede ist damit einverstanden, dass dieser Kleinkram eher lästig ist. Jedoch bei jedem Kindergeburtstag werden solche Tüten verschenkt. Als meine Kinder kleiner waren, habe ich versucht auf solche Geschenke zu verzichten, bis einen Freund meiner Tochter weinend nach Hause gefahren ist, weil er nichts bekommen hatte. Jetzt versuche ich immer etwas mitzugeben, Süßigkeiten (wenn sie von den Kindern nicht gegessen werden, übernehmen es die Eltern) Kerzen, kleine Pflanzen... Sachen die man verbrauchen kann. Ich will damit die Eltern nicht kritisieren, die solche Geschenke machen, es ist, wie ich es oben beschreibe schon Pflicht geworden, und keiner möchte, dass sein Kind ein Außenseiter ist. Aber wenn man darüber nachdenkt, in welcher Gesellschaft leben wir? Ist es normal, Sachen zu verschenken, die komplette unnütze sind, und spätestens nach ein paar Monaten in den Müll landen, nur weil es jeder macht ? Reicht es nicht einen schönen Geburtstagsfeier zu organisieren mit Spiele und Kuchen?
Dieser Gedanke hat mich dazu gebracht, mein eigenes Verhalten zu analysieren, und ganz ehrlich: ich bin nicht besser. Um sich davon zu überzeugen muss man nur meine Nagellackkollektion anschauen.

Brauche ich wirklich mehr als zehn rosa Nuancen? Natürlich nicht, aber jedes Mal, wenn ich bei DM bin, will ich mir etwas gönnen und kaufe einen Nagellack, ich suche dabei die perfekte rosa Farbe, die mich glücklich machen wird, oder die die derzeitige Mode entspricht.
(Fast) jeder hat solche Verhalten, der eine braucht immer der neuen technischen Schnick-Schnack, der andere hat 10 schwarze H&M T-Shirt, der nächste kann kein Tchibo Angebot widerstehen.
Alles summiert sich, und geht nicht spurlos an unsere Umwelt vorbei. Wir zerstören unsere Welt, unsere Zukunft für totale überflüssige Gegenstände, manchmal denken wir kurz daran und dann vergessen wir es wieder. Ich will damit nicht sagen, dass wir auf alles verzichten müssen, und ein graues, minimalistisches Leben führen sollen, aber wenn wir auf die Hälfte dieses Schnick-Schnacks verzichten würden, würden wir den Unterschied wahrscheinlich gar nicht spüren und die Erde würde uns danken.

Bis bald !

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Hier mon fils est rentré d'un anniversaire avec le sachet habituel rempli de bonbons et de petits jouets, je ne sais pas si c'est la même chose en France, en Allemagne chaque anniversaire se termine par la distribution d'un petit sac rempli de cadeaux. A chaque fois je suis surprise des sommes que les parents dépensent pour cela. Et même si toutes les mamans avec qui je discute sont d'accord pour dire que ces petites bricoles finissent par trainer partout sans que les enfants jouent avec, il n'y a pas un yyanniversaire sans sachet cadeau. Lorsque mes enfants étaient petits, j'ai essayé d'y renoncer, jusqu'à ce qu'un copain de ma fille reparte en pleurant parce qu'il n'avait rien recu. Maintenant j'essaie de toujours offrir quelque chose : des bonbons (même si les enfants ne les mangent pas, je sais que les parents s'en chargeront), des bougies, des petites plantes. Des objets qui seront utilisés...  Attention, je ne veux pas critiquer les parents qui achète ces petits jouets, comme je l'écris plus haut c'est de toute facon très difficile d'y renoncer, c'est devenu une obligation, et personne ne veut que son enfant se sente exclu. Mais franchement, dans quelle société vit-on ? Est-ce normal d'offrir des objets qui ne servent à rien et qui dans quelques mois, au plus tard, finiront à la poubelle, et ce, seulement parce que tout le monde le fait? Est-ce que cela ne suffit pas de faire une belle fête d'anniversaire avec des jeux et un gâteau?
Cette réflexion m'a amenée à repenser à mon propre comportement et honnêtement : je ne fais pas mieux. Il suffit, pour s'en rendre compte, de jeter un oeil à ma collection de vernis à ongles. (voir photo plus haut) Ai-je vraiment besoin de plus de dix teintes de rose differentes? Evidemment non, mais chaque fois que je veux me faire plaisir, je me retrouve dans un magasin de cosmétiques à choisir un vernis à ongles dans la couleur qui me rendra heureuse, ou qui correspond à la mode du moment.
(Presque) tout le monde a ce style de comportement, pour certains ce sont une accumulation de gadgets technologiques, pour d'autres une collection de t-shirt H&M noirs, ou du matériel de cuisine à n'en plus finir.
Tous cela s'additionne et a de grosses conséquences sur notre environnement. Nous detruisont notre planète , notre futur, pour des objets complètement inutiles, parfois nous en sommes conscient pour un court moment, puis nous l'oublions à nouveau. Je ne veux pas commencer à prôner une société grise et austère où il faudrait renoncer à tout, mais si nous renoncions à la moitié de tout ce superflu, nous ne remarquerions pas vraiment la différence et la planète nous dirait merci.

A bientôt!

Montag, 2. Februar 2015

Premier mois sans shopping : mon bilan / erster Monat ohne Shopping : mein Bilanz


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Et voilà, déjà un mois sans rien acheter! Il est temps de faire un premier bilan, voir ce qui est agréable et ce qui l'est moins quand on décide de sortir de la société de consommation. Je dois avouer que pour le moment l'expérience se révèle plutôt positive, mais ce n'est que le premier mois.

La première conséquence de mon abstinence, est que je redécouvre certains objets ou produits que j'avais complètement oubliés et je m'en réjouis. En janvier j'ai ressorti un ancien baume pour le corps qui trainait dans mon placard depuis des mois. J'en avais utilisé la moitié puis l'avais laissé tombé parce que je me disais qu'il devait y avoir mieux sur le marché. Bizarrement maintenant que je sais que je ne peux plus rien acheter, la valeur de ce baume me semble avoir augmenté. L'abondance de biens fait qu'on s'y perd, qu'on se désintéresse vite de ce que l'on possède et que l'on veut toujours passer à quelque chose de nouveau, le manque a l'effet inverse. J'ai ainsi également ressorti un livre sur le design acheté il y a deux ans et un tricot laissé en plan depuis plusieurs mois.

La deuxième conséquence de ma période sans achats est qu'il me semble que mon "temps de cerveau disponible" a largement augmenté. Je m'explique : dans ma vie d'avant je passais quand même pas mal temps à réfléchir à s'il fallait que j'achète tel ou tel produit ou à faire des recherches pour voir ce qui était le mieux. Même au supermarché je restais devant les magazines à me demander s'il était vraiment utile que j'achète le nouveau Burda ou le nouveau Flow. Parfois je n'avais même pas vraiment conscience que ce sujet m'occupait l'esprit, mais il était quand même là remontant à la surface dès que j'avais un peu de temps libre. Maintenant, à chaque publicité, à chaque vidéo YouTube, à chaque visite au supermarché, je me dis que de toutes facons je n'achèterai rien, donc pas la peine d'y attacher une grande attention. C'est assez libérateur, je ne suis plus assaillie de désirs matériels, j'ai du temps à consacrer à autre chose.

Il y deux sujets en revanche qui m'inquiètent plus.

Le premier, est que tout simplement, j'ai peur, une fois la première euphorie passée, de ne pas tenir la distance. J'ai peur que tout ce que j'apprécie en ce moment, finisse par me taper sur les nerfs. Bref je ne me fais pas tout à fait confiance.

Le second sujet est que soudain, je m'inquiète de voir s'abîmer mes vêtements, diminuer mes produits de beauté. Avant lorsque j'avais un trou dans mon jean, c'était la bonne excuse pour m'en racheter un nouveau et ce, sans mauvaise conscience. Cette année, je veux faire au maximum avec ce que je possède déjà, donc si mon jean noir préféré a un trou, il me faudra porter les autres pantalons que j'ai dans mon armoire. C'est pas la mort, il y a peu de chance que je me retrouve à aller en slip au bureau, mais ca me fait réfléchir à la valeur des choses, et je me demande quand pour moi, la perception de celle-ci a changé.
Lorsque j'étais enfant, ou adolescente, j'avais de beaux vêtements, mais peu, j'y faisais attention. Pareil pour les cosmétiques, le lait corps que je recevais à mon anniversaire me faisait des mois, c'était quelque chose de précieux, de rare. Maintenant que tout est disponible et en abondance (merci Internet), ma valeur percue des objets a diminué. Je ne suis pas la seule dans ce cas. Quand je regarde des vidéos beauté sur Internet par exemple, les filles sont heureuses lorsqu'elles réussissent à terminer un produit. Elles en ont tellement qu'au moins le fait d'en finir un, leur donne une bonne raison d'en acheter un nouveau.
Depuis longtemps, on n'achète plus parce que l'on a besoin de quelque chose, mais parce qu'on en a envie, et comme ces envies changent de plus en plus vite, on consomme de plus en plus. Cette année, je sors du système et chaque objet retrouve sa juste valeur, c'est pourquoi, parfois, en voyant mon jean préféré s'user, je m'inquiète.

Bon j'éspère que ce n'est pas trop confus, dites-moi ce que vous en pensez.

A bientôt!

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Et voilà, der erste Monat ohne Kauf ist rum! Es ist Zeit einen ersten Bilanz zu ziehen: was ist angehnem, wenn man aus der Konsumgesellschaft aussteigt und was tut eher weh? Ich muss sagen, meine erste Erfahrung ist bis jetzt sehr positiv, aber ich fange erst gerade an.

Die erste Auswirkung meiner Kaufabstinenz ist, dass ich alte Produkte oder Gegenstände wiederentdecke und mich darüber freue. Im Januar, habe ich einen alten Körperbalsam aus meinem Schrank rausgeholt. Ich hatte die Hälfte benutzt, hatte ich aufgehört, weil ich gehofft hatte, dass es auf dem Markt bessere Produkte gab. Komischerweise, jetzt dass ich nichts mehr kaufen kann, ist der Wert dieses Produkt in meinen Augen wieder gestiegen. Was selten ist, gewinnt an Wert. In den Überfluss, verliert man sich, der eigenen Besitz wird schnell uninteressant und man will immer etwas neues. Jetzt ist mein Auswahl begrenzt, die Gegenstände werden wertvoller. So habe ich auch noch ein zwei Jahre altes Designbuch und mein Strickzeug wieder entdeckt.

Die zweite Konsequenz meiner Zeit ohne Shopping, ist dass meinen Kopf freier ist. In meinem alten Leben, verbrachte ich viel Zeit damit zu überlegen ob ich dies oder jenes Produkt kaufen sollte, ich erkundigte mich im Internet, welches Produkt was taugt. Sogar im Supermarkt, blieb ich Minuten lang vor dem Zeitschriftenregal ohne zu wissen ob ich den neuen Burda kaufen soll oder nicht. Manchmal, war es mir nicht wirklich bewusst, dass das Thema Shopping mich beschäftigte, aber es kam immer wieder hoch sobald ich eine ruhige Minute hatte. Jetzt, jede Werbung, jede YouTube video, jeden Besuch im Supermakrt, beschäftigt mich relativ wenig, da ich von Anfang an weiß, dass ich nichts kaufen kann. Es ist sehr befreiend, ich habe keine ständige materielle Bedürfnisse mehr und mehr Zeit für anderen Themen.

Sieht also gut aus, nur zwei Punkte bereiten mir Sorgen.
Der erste ist, dass ich Angst habe, wenn die erste Euphorie vorbei ist, nicht durchzuhalten. Ein Jahr ist lang, und alles was mir jetzt positiv vorkommt, kann mir irgendwann auf die Nerven gehen. Ich traue mir das alles nicht ganz zu.

Der zweite Punkt, ist dass  ich mir plötzlich Sorgen mache, wenn meine Kleider langsam kaputt gehen oder meine Cremedose leer wird. Früher war ein Loch in meiner Hose einen guten Grund einen Neuen, ohne schlechtes Gewissen, zu kaufen. Dieses Jahr, möchte ich mit dem was ich schon besitze auskommen. Das heißt, wenn meine Lieblingsjeans ein Loch hat, muss ich die anderen Hosen aus meinem Schrank tragen. Ok, das Risiko, dass ich in Unterhose in die Arbeit gehe ist gering, aber ich muss zum ersten Mal nach lange Zeit wieder über den Wert der Sachen nachdenken. Als ich ein Kind oder ein Teenager war, hatte ich schöne Kleider, und ich habe darauf aufgepasst. So ging es mir auch mit Kosmetika, die Körpermilch, die ich zum Geburtstag bekam, war mir damals wertvoll, es war etwas seltenes. Jetzt, dass alles in Überfluss verfügbar ist (dank Internet), ist der Wert der Gegenstände geringer geworden. Ich bin nicht die einzige die betroffen ist. Die Mädels, die Youtube Beauty Videos drehen, freuen sich immer, wenn sie endlich ein Produkt aufgebraucht haben, sie haben so viele, dass sie einen guten Grund brauchen um neue zu kaufen.  
Wir kaufen schon lange nicht mehr ein, weil wir etwas wirklich brauchen, wir haben nur Lust auf die Sachen die wir kaufen. Wir wollen immer wieder neue Sachen und es geht immer schneller, wir kaufen immer mehr. Dieses Jahr steige ich aus dem System aus und jedes Produkt, jeder Gegenstand wird wieder wertvoll. Wenn meine Hose kaputt geht, sehe ich nicht mehr den zukünftigen Kauf einer neuen Hose aber nur meine kaputte Hose.

Ich hoffe, es ist nicht zu sehr durcheinander, sagt mir was ihr davon denkt.

Bis bald!